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C'est en pleurant que Zinédine Zidane a livré son dernier match au Santiago Bernabeù. L'astre français a salué une dernière fois ses supporters, en leur offrant un ultime but dans ce stade qu'il aime tant. Ses coéquipiers auraient aimé lui dédier une victoire, mais le bon jeu de Riquelme et Forlan a empêché les merengue de remporter ce match. Baptista, toujours le meilleur, et Beckham, ont réalisé un excellent match.

Malgré l'ambiance festive qui régnait dans les gradins, le choc entre le Real Madrid et Villareal était d'une grande importance pour les hommes de Lopez Caro. Après le match nul de Valence face à l'Atletico, une victoire sur le sous-marin jaune assurerait pratiquement la deuxième place. Après avoir contemplé le portrait géant de Zizou du côté des ultras, Raùl dispose de la première occasion. Mais le capitaine madrilène perd son face à face avec Barbosa, qui s'est forgé une place de titulaire à Villareal. Le premier but survient à la 23ème minute de jeu. Robinho centre pour son capitaine, qui remet subtilement le ballon de la tête à Baptista, et le Brésilien fusille le gardien d'une somptueuse volée du pied gauche. Raùl aurait pu alourdir le score mais butte une nouvelle fois sur le portier uruguayen.

Ce raté marque les esprits car quelques instants plus tard, un corner de Riquelme rebondit sur le dos de Mejia et finit sa course au fond des filets. Égalisation pas vraiment méritée des joueurs de Manuel Pellegrini. Forlan inscrit le deuxième but d'une magnifique frappe croisée depuis le coin de la surface. Il tire une dernière fois sur le poteau avant la mi-temps. La fête est troublée...!

Dès le début de la deuxième période, le Real se lance à l'assaut de la cage de Barbosa. Baptista donnait de l'oxigène à tous, Beckham multipliait les centres millimétrés et Robinho laissait libre cours à son imagination pour affoler les défenseurs adverses. C'est d'ailleurs un centre de l'Anglais qui permet à Zidane d'inscrire, de la tête, le dernier but d'une incroyable carrière. Mais le Français peut dormir tranquille: ses successeurs - Ronaldinho, Messi, Robinho et Riquelme- sont déjà bien présents. Lorsque le prodige brésilien et le cerveau argentin de Villareal décident de se réveiller, le match change de physionomie. Robinho trouve le poteau et Riquelme envoie un joli coup franc sur la transversale de Casillas. Les "amarillos" se réveillent et provoquent un penalty à cinq minutes du coup de sifflet final. Sergio Ramos se protège du bras d'une frappe surpuissante. Penalty et expulsion. Arbitrage sévère. Comme Riquelme cauchemarde encore du penalty manqué face à Arsenal, c'est Forlan qui se charge de donner l'avantage à son équipe. Mais sa joie est de courte de durée car Baptista, encore lui, égalise à la dernière seconde sur le énième centre de Becks. Score final: 3-3.

"Arbitre, ne siffle pas la fin du match, parce qu'après on ne le verra plus", pouvait-on lire dans les gradins. Ces 90 minutes resteront inoubliables. Le football a perdu de sa magie car le meilleur joueur du monde s'en va. Il ne reste plus qu'une chose à dire: merci, monsieur Zidane.


source: fc-barcelona

Le FC Barcelone n’a pas fait de cadeau à son rival, l’Espanyol Barcelone, en l’étrillant facilement sur son terrain 2-0. La fête d’après-match était splendide et les Catalans peuvent à présent rêver de la Champion’s League.

La montée des joueurs du Barça sur la pelouse fut remarquable. La mosaïque « Campions » (Champions) était magnifique et les onze joueurs de l’Espanyol ont fait une haie d’honneur à l’arrivée des Blaugranas. Dès ces premières secondes, on pouvait sentir que la soirée allait être inoubliable.

Un 2-0 signé Ronaldinho et… Jarque

Barcelone n’aura pas eu à forcer la mécanique dans ce derby contre l’Espanyol. Pourtant en danger de relégation, les hommes de Lotina n’ont que rarement menacé ceux de Frank Rijkaard. Albert Jorquera, titulaire à la place de Victor Valdés, a réalisé un très bon match et a réussi à sortir avec classe les quelques attaques adverses.

En première période, le Barça a ouvert le score à la 19ème minute avec une accélération sur la gauche et une passe en retrait de Samuel Eto’o déviée par Jarque dans le but. La réalisation ne sera pas créditée à l’attaquant Camerounais mais bien au défenseur catalan. Dommage car Eto’o aurait aimé accroître son avance au classement du Pichichi.

Alors que la victoire ou le match nul était impératif pour l’Espanyol, c’est le Barça qui doubla la mise en deuxième mi-temps. Seul face au gardien, Henrik Larsson manqua sa frappe qui fut repoussée par le portier dans les pieds de Ronaldinho. Après deux pas de samba, le Brésilien envoya sans problème le ballon au fond de la cage d’Iraioz. 2-0, le match était plié.

Grande fiesta au Camp Nou

A la fin de la partie, les écrans géants du Camp Nou ont par deux fois lancé une vidéo avec les meilleurs buts de la saison. Le public a ensuite accompagné le groupe de rock catalan Gossos pour un hymne du Barça chanté a capela.

Un des moments phares de la soirée fut la remise du trophée de la Liga à Carles Puyol. Une récompense qui restera au Camp Nou puisque les Catalans l’ont remporté à 5 reprises. L’ensemble des joueurs, après avoir posé pour la photo officielle, ont réalisé un tour d’honneur plein d’émotions avec des confettis azulgranas qui partaient dans tous les sens.

Frank Rijkaard a ensuite pris la parole, en catalan, afin de remercier le public et féliciter ses joueurs. Le capitaine, Carles Puyol, a fait de même avant de tendre le micro à Larsson et Gabri, deux joueurs qui quitteront le club en juin prochain.

Un feux d’artifice a clôturé cette superbe soirée. Inutile de souligner que ce sont les couleurs rouges et bleues qui ont dominé le ciel barcelonais.

La fin pour Larsson

Henrik Larsson a définitivement dit adieu au Camp Nou puisque c’était son dernier match à domicile avec le maillot Blaugrana. L’attaquant suédois, remplacé à la 75ème minute par Ezquerro, a reçu une splendide ovation de la part du public catalan, toujours fidèle depuis son arrivée. Avant la rencontre, en conférence de presse, Larsson avait « remercié tous les supporters pour leur soutient » et espérait finir son parcours barcelonais avec « une victoire en Ligue des Champions ».

Fiche technique

FC Barcelone: Jorquera; Belletti, Oleguer, Puyol, Sylvinho; Xavi (Gabri, 58'), Edmílson, Deco; Larsson (Ezquerro, 75'), Eto'o et Ronaldinho (Giuly, 62')

Espanyol Barcelone: Gorka; Sergio Sánchez, Lopo (Moisés Hurtado, 52'), Jarque, David García (Jofre, 59'); Juanfran (Pandiani, 46'), Costa, Zabaleta, Domi, Luis García et Tamudo

Goals: 1-0, Jarque, c.s.c. (19'); 2-0, Ronaldinho (50')

Arbitre: Esquinas Torres

source: fc-barcelona

Valenciennes remonte en Ligue 1, treize ans après sa dernière apparition au plus haut niveau, grâce à une démonstration à Sedan (3-0) lors de la 36e journée, vendredi. Les Nordistes assurent presque le titre de champion. Les Ardennais voient Caen, vainqueur de Châteauroux (2-1), revenir à un point.

SEDAN - VALENCIENNES: 0-3
Buts: Heitzmann (40e), Savidan (76e, 91e)

C'est avec panache que Valenciennes a signé son retour au plus haut niveau. Alors qu'un nul - voire même une défaite - pouvait leur assurer un retour en L1, les Nordistes ont mis un point d'honneur à signer leur 20e victoire de la saison chez leur dauphin.

Le Barça reçoit ce samedi soir l'Espanyol Barcelone au Camp Nou. Après la rencontre, les Catalans fêteront avec leur public le 18ème titre du club.

Le programme de ce soir s'annonce chargé. Entre le match face à l'Espanyol et la célébration du titre de champion d'Espagne, la fête risque de se prolonger jusque tard dans la nuit.

Voici le programme complet pour ce soir :

18h30 : Ouverture des portes et animations musicales

19h30 : Échauffement des joueurs

19h55 : Entrée des joueurs du Barça, mosaïque géante dans le stade et haie d'honneur de la part de l'Espanyol

20h00 : Coup d'envoi du match

Après le match :

- Les meilleurs buts de la saison sur les écrans géants et interprétation de l'hymne par le groupe Gossos

- Remise du trophée à Carles Puyol, photo de l'équipe et tour d'honneur

- Quelques mots des joueurs au public

- Feux d'artifice

source: fc.bracelona

Le FC Barcelone s’est proclamé champion de la Liga pour la seconde fois d’affilée. Les Catalans, qui ont joué mercredi soir une mi-temps entière avec le titre en poche, peuvent enfin fêter la victoire.

Enfin ! Le Barça vient de remporter officiellement la Liga version 2006. Cela faisait plusieurs journées que l’on attendait la juste récompense d’une saison parfaitement gérée. Ce soir, les supporters Blaugranas peuvent être fiers puisqu’ils viennent d’empocher une seconde Liga consécutive. Un moment magique pour tous les aficionados catalans !

Ce mercredi, Barcelone a battu le Celta Vigo au terme d’un match assez tranquille pour les Blaugranas. Rarement dangereux, les joueurs du Celta ont fait jeu égal avec Barcelone et ont préservé le score jusqu’à la pause. Mais c’était sans compter la rage de Samuel Eto’o, le Pichichi du championnat. A la 55ème minute, l’attaquant camerounais s’est débarrassé de ses défenseurs dans la surface et a fini par battre Pinto d’un puissante frappe. Comme face à Levante la saison passée, Samuel Eto’o a inscrit l’unique but de la partie. La fête, qui avait débutée à la mi-temps après la défaite de Valence à Majorque (2-1), peut réellement commencer avec le retour de l’équipe en Catalogne !

Barcelone sera de retour cette nuit !

Le Barça rentrera dans la nuit à Barcelone. Les joueurs feront le déplacement de l’aéroport au Camp Nou via un bus à toit ouvrant et fêteront samedi après-midi leur titre au Camp Nou, juste avant le match face à l’Espanyol (20h00).

Fiche technique

Celta Vigo: Pinto; Aspas, Contreras, Lequi, Angel; Oubiña, Iriney (J. Perera, min 77); Núñez (Jorge, min 67), Canobbio, De Ridder (Gustavo López, min 67) et Baiano.

FC Barcelone: Víctor Valdés; Belletti, Márquez, Puyol, Gio (Silvinho, min 65); Iniesta; Larsson, Van Bommel (Xavi, min 60), Deco, Ronaldinho (Edmilson, min 56) et Eto'o.

Goals: 0-1: m.55: Eto'o

Arbitre: Pérez Lima

final du siecle

Le meilleur footballeur du monde a aussi le plus grand revenu annuel, selon le récent classement mondial des joueurs les plus rémunérés.

Avec un revenu annuel estimé à 23 millions d'euros, le Barcelonais devance désormais l'Anglais David Beckham qui touche 18 millions de la monnaie européenne par an. Ce dernier était depuis 2003, le joueur de football au revenu annuel le plus élevé. Mais grâce à l'éclosion totale de l'immense talent de Ronaldinho, le « spice boy » est désormais son dauphin au dernier classement des espèces sonnantes et trébuchantes publié depuis peu par le journal France football.

Lentement, mais sûrement. C'est ainsi que le Brésilien a tissé sa toile, pour se hisser au sommet des footballeurs richissimes de la planète. Transféré du Paris - Saint Germain au FC Barcelone lors de l'été 2003, « Ronnie » en profite en 2004 pour s'introduire dans le top 10 des joueurs les plus payés en se situant à la sixième enseigne. L'année dernière, l'Azulgrana régresse à la douzième place. Puis fait un grand bon en avant cette année, en devenant le footballeur le plus cher de la planète, grâce au nouveau contrat paraphé en faveur du club catalan en 2005 et surtout à la dizaine de conventions commerciales raflés aux autres stars du football. Conséquence : le Portugais Luis Figo, l'Irlandais Keane et l'Anglais Sol Campbell qui paraissaient inamovibles dans le top dix des footballeurs aux grands revenus n'y font plus partie. En revanche, le rouquin britannique Wayne Rooney y fait une percée fulgurante dans le cercle des privilégiés en s'intercalant à la quatrième loge avec 17,4 millions d'euros de revenus annuels.

Les gains de Ronaldinho sont détaillés comme suit : 23 millions d'euros comme revenu annuel. Dans lesquels sont inclus le salaire annuel 8,5 millions d'euros, soit 708 333 euros par mois ; les primes par an sont évaluées à 500 000 euros ; puis 14 millions d'euros représentant ses autres revenus par an. Cette dernière source de revenus concerne la publicité et d'autres contrats commerciaux.

Le classement des dix entraîneurs et managers de football ayant les plus gros revenus annuels a aussi été rendu public par le bihebdomadaire français. Le coach du Barça, Franck Rijkaard occupe le neuvième rang avec un revenu annuel estimé à 3,5 millions d'euros. Cette rubrique est dominée par l'entraîneur portugais de Chelsea qui gagne 10,9 millions d'euros par an.

source: fc-barcelone.com

Pedro Miguel Pauleta devrait rester au Paris Saint-Germain la saison prochaine. Le meilleur buteur du championnat de France l'a confirmé ce lundi. L'international Portugais a encore une année de contrat mais souhaite tout de même rencontrer les nouveaux dirigeants du club.

"Je vais discuter avec les dirigeants mais normalement, je serai là la saison prochaine. J'ai encore un an de contrat. J'ai l'habitude de faire la balance à chaque fin de saison. " Les mots sont signés Pauleta. L'international portugais a donc de fortes chances de rester du côté de la capitale de l'Hexagone en 2006/2007. La victoire en Coupe de France, samedi face à l'Olympique de Marseille (2-1), ainsi que l'état d'esprit conquérant affiché par ses partenaires ont sans doute définitivement décidé l'ancien Bordelais.

L'an prochain, le Paris Saint-Germain jouera la Coupe de l'UEFA. Pedro Miguel Pauleta s'en félicite et espère que son club va en profiter pour faire des efforts pour garder les joueurs actuels. "Nous sommes en train de construire une bonne équipe, a-t-il expliqué. J'espère que l'on va jouer la continuité pour que Paris devienne encore plus fort l'année prochaine."

En fin de contrat en juin, François Clerc va finalement prolonger son contrat avec l'Olympique Lyonnais. Contacté par plusieurs clubs dont l'OM, l'arrière droit va poursuivre son aventure avec son club formateur. Egalement en fin de contrat, Sylvain Wiltord a reçu une offre de contrat de deux ans.

L'arrière droit de l'Olympique lyonnais, François Clerc, va signer un nouveau contrat de quatre ans en faveur de l'OL a-t-on appris après le match de la 36e journée de L1 contre Saint-Etienne (4-0), auprès de l'intéressé et du président Jean-Michel Aulas. "Je suis très heureux et très fier de rester dans mon club formateur. L'OL est le meilleur club français et je me sens très bien dans ce groupe", a commenté le joueur, âgé de 23 ans, arrivé à l'âge de 15 ans en provenance du FC Bourg-Péronnas.

Le contrat de François Clerc, révélation de la saison de l'équipe lyonnaise, arrivait à terme au 30 juin prochain. Par ailleurs, l'Olympique lyonnais a proposé à l'attaquant international, Sylvain Wiltord, un contrat de deux ans assorti d'une possibilité de reconversion au club à la fin de sa carrière, a indiqué le président Jean-Michel Aulas. Le contrat de Sylvain Wiltord, âgé de 32 ans, et arrivé à l'OL fin août 2004, arrive à échéance au 30 juin prochain.

Devant son public, l'OL a dignement fêté son 5e titre de champion de France. Les Lyonnais ont surclassé Saint-Etienne 4-0, au terme d'une partie à sens unique, et battent le record du nombre de points marqués (81). Dépassés collectivement, les Verts ont eu le mérite de ne pas fermer le jeu.

LYON - SAINT-ETIENNE : 4-0
Buts :Hellebuyck (8e, csc), Fred (38e), Juninho (56, sp) et Pedretti (81e)

Première période : Lyon nettement au dessus

Ambiance de carnaval à Gerland pour le premier match à domicile des Lyonnais depuis leur 5e sacre de champion de France. Les cheveux teints en rouge et bleu, le visage grimé de peinture or et argent, les Rhodaniens tiennent à offrir à leur public un beau spectacle, comme l'an passé face à Bordeaux (5-0). La motivation est d'autant plus grande que l'adversaire du jour n'est autre que le grand rival stéphanois. Après quelques secondes de jeu, ce sont pourtant les Verts qui font se lever les spectateurs de leur siège. Reprenant un ballon venu de l'arrière, Gomis trouve la transversale (1e), et l'on se dit que la leçon monégasque (défaite 2-1 la semaine dernière) n'a peut-être pas été retenue.

Mais Lyon retrouve rapidement de sa superbe, grâce à un milieu de terrain impeccable. Tiago contraint ainsi Janot à la parade (7e), et sur le corner, Hellebucyk est poussé à la faute, déviant le centre de Wiltord au fond de ses filets (1-0, 8e). Nettement supérieurs dans le jeu, les Lyonnais déroulent et le gardien stéphanois doit colmater les failles de sa défense, notamment devant Fred (20e). Le Brésilien monte d'ailleurs en puissance dans cette partie. Et après avoir trouvé le petit filet (32e), il finit par marquer d'un tir précis à ras de terre, après un bel enchaînement technique (2-0, 38e). En fin de période, Saint-Etienne touche une deuxième fois la barre sur un coup franc de Sablé (41e).

Seconde période : Le festival continue

A la reprise, l'ASSE montre un visage légèrement différent. Les Verts ont la balle plus souvent, mais ils ne parviennent pas à en faire grand chose. Tout le contraire des Lyonnais qui apportent constamment le danger par leur percussion à l'approche de la surface. Déséquilibré par Diawara, Juninho obtient un penalty qu'il se charge lui-même de transformer en s'y reprenant à deux fois (3-0, 56e). Le festival lyonnais se poursuit avec la passe parfaite de Wiltord pour Fred. Le Brésilien se retrouve seul au point de penalty, mais il ouvre trop son pied et le ballon frôle le poteau de Janot (58e). En face, Saint-Etienne n'a pas grand chose à proposer, si ce n'est ce centre-tir d'Hellebuyck facilement capté par Coupet (72e).

Un bilan bien maigre, même pour sauver l'honneur. D'autant que Pedretti, entré en cours de jeu, marque trois minutes après son apparition. L'ancien Sochalien tacle un ballon venu de l'arrière et devance Janot, alors que le ballon roule vers le but et franchit bien la ligne avant le retour du gardien (4-0, 81e). Un ultime missile de 35 mètres signé Clerc passe à quelques centimètres de la barre transversale, et Gerland a droit à son feu d'artifice. Le record de points marqués en une saison vient de tomber (81 unités désormais). Et il reste encore deux journées de championnat aux Lyonnais pour placer la barre encore plus haut.

LA DECLA : Gérard Houllier (entraîneur de Lyon)

"Je retiens la qualité du match de grande facture sur le plan technique et collectif. Les joueurs s'étaient mis la pression en se teintant les cheveux. Les meilleurs mouvements ne sont pas ceux qui ont été au but, mais il y a eu quatre buteurs qui démontrent la valeur collective de la prestation. Ce cinquième titre récompense les gens qui travaillent à l'OL et les supporteurs. Un cinquième titre d'affilée est une performance inoubliable. La mission était lourde. Nous atteignons 81 oints. C'est un record qui sera difficile à battre. Nous avons fait une saison fabuleuse avec 52 rencontres et seulement cinq de perdues. Il y a eu la volonté d'un collectif démontrée lors du remplacement de Coupet par Vercoutre à Paris et celui de Juninho par Pedretti qui a d'ailleurs inscrit le quatrième but de ce derby. Je pense que la défaite à Monaco la semaine dernière était anecdotique."